Cet article est prêt deuis un moment mais j'attendais le déclic pour le publier. C'est la création de ce fabuleux projet, le projet 70273 qui me donne ce déclic.
Entre les mois de janvier 1940 et août 1941, les nazis allemands tuèrent 70 273 personnes de tous âges déclarées physiquement, mentalement ou émotionnellement handicapées. Des docteurs évaluaient les dossiers médicaux et prenaient la décision de vie ou de mort de chacun. Trois docteurs étudiaient chaque dossier médical et quand deux de ces trois médecins marquaient une croix rouge sur la fiche, le patient était exécuté.
Voici maintenant mon article :
Ce quilt, j'ai envie de vous le montrer depuis longtemps. Mais l'article est difficile à écrire et difficile à lire. Difficile, je ne sais pas en fait, remuant sûrement. Vous pouvez juste regarder les photos et ne pas lire cette histoire. C'est une partie de mon histoire. C'est surtout l'histoire de Maman et de ce premier fils qu'elle a porté et qu'elle n'a pourtant jamais vu.
Vous l'avez compris, son fils, son premier enfant est mort-né. C'était le 13 mai 1954. Du temps où la psychologie n'était pas au rendez-vous dans les maternités et le corps médical. Maman a été endormie pour son accouchement. Tout le monde savait que cet enfant était hydrocéphale ...sauf elle. Je pense qu'elle a été endormie pour qu'elle ne voie pas cet enfant qui n'allait sûrement pas vivre. Elle a accouché le soir. A son réveil, on lui a dit que son fils était en couveuse. C'est son mari, mon père qui lui a appris le lendemain que leur fils n'avait pas vécu.
Etant mort-né, il n'a pas été déclaré et ne figure pas sur le livret de famille. Pour Maman, ça a été une douleur terrible qui ne s'est pas apaisée au long des années. Maman n'a appris qu'une douzaine d'années après que son fils était hydrocéphale, grâce à la maladresse d'un cousin médecin. Il ne savait pas que Maman ne savait pas. Maman a eu un choc mais au moins elle avait toute l'histoire et a compris à postériori des réflections maladroites de Papa.
Mes parents ont eu ensuite deux enfants. Mon frère, quatorze mois après et moi, deux ans plus tard. Mon frère a été un enfant bien remuant, bien vivant et moi une petite fille sage et obéissante (avec quelques exceptions quand même :-)). In utéro aussi, mon frère remuait beaucoup et moi pas. Mon frère avait senti qu'il fallait rassurer Maman et moi qu'elle était fatiguée.
A chaque fois que nous parlions Maman et moi de ce premier enfant mort-né, je sentais sa douleur. Quand nous regardions des reportages sur la prise en charge des parents d'enfants mort-nés telle qu'elle est faite maintenant, Maman se réjouissait de cette évolution.
J'ai eu connaissance des projets de quilts offerts aux parents à la naissance de ces enfants et à la mort d'enfants prématurés. Les parents gardant le quilt ou enveloppant l'enfant de ce quilt. J'ai été incapable d'en faire, c'était trop en résonnance avec mon histoire.
Et puis, en 2010, alors que Maman avait 80 ans et que nous discutions encore une fois de ce drame, que je sentais sa détresse de ne pas savoir ce qu'était devenu son enfant, je lui ai proposé de faire un quilt où j'écrirais le prénom de son fils et la date de sa naissance et de sa mort. Et j'ai dit à Maman que le jour où elle mourrait, je mettrais ce quilt avec elle dans son cercueil. Vous ne pouvez pas imaginer le soulagement que j'ai vu sur le visage de Maman, dans tout son corps. Son fils allait avoir une existence, son prénom allait être écrit quelque part. Par sa fille, par sa soeur.
Maman n'avait pas de souhait particulier quant au quilt. "Je te fais confiance" m'a-t'elle dit. Puis elle a eu l'idée de chats en pensant au cadeau qu'elle venait de faire pour la naissance du fils de sa femme de ménage. J'ai donc cherché et c'est dans ma petite boutique à Lisse aux Pays-Bas que j'ai eu de l'aide. Jacqueline m'a donné un patron en paper-piecing. J'en ai arrondi les angles et voici le quilt que j'ai fait. Il fait à peu près 45 cms de côté.
Maman aime le mauve, le choix était évident. Je voulais un tissu gai pour Bernard. C'était le prénom choisi par mes parents. J'ai acheté ce tissu à Montréal. Je l'ai utilisé à deux autres reprises depuis. J'ai positionné volontairement le soleil au niveau du visage.
J'ai quilté un coeur dans chaque angle. Une amie m'a dit que les volutes lui faisaient penser au cordon ombilical.
J'ai quilté en écho trois lignes pour symboliser ces neuf mois où ils étaient trois. Ca me permettait de symboliser aussi le papa.
J'ai cousu trois boutons, ce sont les trois enfants que mes parents ont eu. Car cette histoire est aussi notre histoire, à mon frère et à moi.
Son titre est "La paix au coeur" puisque c'est ce que ce que ce quilt a apporté à Maman. A l'époque, j'écrivais mon prénom et l'initiale de mon nom marital. Là, j'ai ajouté l'initiale de mon nom de jeune fille.
Je suis profondément heureuse que le patchwork m'ait permis de faire ce cadeau à Maman. Faire ce quilt a été émotionnellment très fort, lourd par moments. Je travaillais sur la mort. Celle de mon frère bien sûr, celle de Maman aussi puisque ce quilt l'accompagnera dans son cercueil.
Quand je vais voir Maman, je regarde souvent ce quilt que j'aime énormément. Il est dans sa chambre, en face de son lit.
A bientôt :-)
Le Projet 70 273
Entre les mois de janvier 1940 et août 1941, les nazis allemands tuèrent 70 273 personnes de tous âges déclarées physiquement, mentalement ou émotionnellement handicapées. Des docteurs évaluaient les dossiers médicaux et prenaient la décision de vie ou de mort de chacun. Trois docteurs étudiaient chaque dossier médical et quand deux de ces trois médecins marquaient une croix rouge sur la fiche, le patient était exécuté.
En février 2016, Jeanne Hewell-Chambers lança le Projet 70 273
(the 70,273 Project). Son but est de récolter 70 273 blocs de quilt du
monde entier pour commémorer chacune de ces personnes assassinées d’une
manière aussi rude et désinvolte, tout en souhaitant éveiller l’intérêt
de la population d’aujourd’hui envers les personnes nécessitant des
besoins particuliers.
Si vous n'en avez pas encore entendu parler allez sur le site de La ruche des quilteuses pour avoir tous les détails. Et bien sûr, je vais participer à ce projet.
Ce quilt, j'ai envie de vous le montrer depuis longtemps. Mais l'article est difficile à écrire et difficile à lire. Difficile, je ne sais pas en fait, remuant sûrement. Vous pouvez juste regarder les photos et ne pas lire cette histoire. C'est une partie de mon histoire. C'est surtout l'histoire de Maman et de ce premier fils qu'elle a porté et qu'elle n'a pourtant jamais vu.
Vous l'avez compris, son fils, son premier enfant est mort-né. C'était le 13 mai 1954. Du temps où la psychologie n'était pas au rendez-vous dans les maternités et le corps médical. Maman a été endormie pour son accouchement. Tout le monde savait que cet enfant était hydrocéphale ...sauf elle. Je pense qu'elle a été endormie pour qu'elle ne voie pas cet enfant qui n'allait sûrement pas vivre. Elle a accouché le soir. A son réveil, on lui a dit que son fils était en couveuse. C'est son mari, mon père qui lui a appris le lendemain que leur fils n'avait pas vécu.
Etant mort-né, il n'a pas été déclaré et ne figure pas sur le livret de famille. Pour Maman, ça a été une douleur terrible qui ne s'est pas apaisée au long des années. Maman n'a appris qu'une douzaine d'années après que son fils était hydrocéphale, grâce à la maladresse d'un cousin médecin. Il ne savait pas que Maman ne savait pas. Maman a eu un choc mais au moins elle avait toute l'histoire et a compris à postériori des réflections maladroites de Papa.
Mes parents ont eu ensuite deux enfants. Mon frère, quatorze mois après et moi, deux ans plus tard. Mon frère a été un enfant bien remuant, bien vivant et moi une petite fille sage et obéissante (avec quelques exceptions quand même :-)). In utéro aussi, mon frère remuait beaucoup et moi pas. Mon frère avait senti qu'il fallait rassurer Maman et moi qu'elle était fatiguée.
A chaque fois que nous parlions Maman et moi de ce premier enfant mort-né, je sentais sa douleur. Quand nous regardions des reportages sur la prise en charge des parents d'enfants mort-nés telle qu'elle est faite maintenant, Maman se réjouissait de cette évolution.
J'ai eu connaissance des projets de quilts offerts aux parents à la naissance de ces enfants et à la mort d'enfants prématurés. Les parents gardant le quilt ou enveloppant l'enfant de ce quilt. J'ai été incapable d'en faire, c'était trop en résonnance avec mon histoire.
Et puis, en 2010, alors que Maman avait 80 ans et que nous discutions encore une fois de ce drame, que je sentais sa détresse de ne pas savoir ce qu'était devenu son enfant, je lui ai proposé de faire un quilt où j'écrirais le prénom de son fils et la date de sa naissance et de sa mort. Et j'ai dit à Maman que le jour où elle mourrait, je mettrais ce quilt avec elle dans son cercueil. Vous ne pouvez pas imaginer le soulagement que j'ai vu sur le visage de Maman, dans tout son corps. Son fils allait avoir une existence, son prénom allait être écrit quelque part. Par sa fille, par sa soeur.
Maman n'avait pas de souhait particulier quant au quilt. "Je te fais confiance" m'a-t'elle dit. Puis elle a eu l'idée de chats en pensant au cadeau qu'elle venait de faire pour la naissance du fils de sa femme de ménage. J'ai donc cherché et c'est dans ma petite boutique à Lisse aux Pays-Bas que j'ai eu de l'aide. Jacqueline m'a donné un patron en paper-piecing. J'en ai arrondi les angles et voici le quilt que j'ai fait. Il fait à peu près 45 cms de côté.
Maman aime le mauve, le choix était évident. Je voulais un tissu gai pour Bernard. C'était le prénom choisi par mes parents. J'ai acheté ce tissu à Montréal. Je l'ai utilisé à deux autres reprises depuis. J'ai positionné volontairement le soleil au niveau du visage.
J'ai quilté un coeur dans chaque angle. Une amie m'a dit que les volutes lui faisaient penser au cordon ombilical.
J'ai quilté en écho trois lignes pour symboliser ces neuf mois où ils étaient trois. Ca me permettait de symboliser aussi le papa.
J'ai cousu trois boutons, ce sont les trois enfants que mes parents ont eu. Car cette histoire est aussi notre histoire, à mon frère et à moi.
Son titre est "La paix au coeur" puisque c'est ce que ce que ce quilt a apporté à Maman. A l'époque, j'écrivais mon prénom et l'initiale de mon nom marital. Là, j'ai ajouté l'initiale de mon nom de jeune fille.
Je suis profondément heureuse que le patchwork m'ait permis de faire ce cadeau à Maman. Faire ce quilt a été émotionnellment très fort, lourd par moments. Je travaillais sur la mort. Celle de mon frère bien sûr, celle de Maman aussi puisque ce quilt l'accompagnera dans son cercueil.
Quand je vais voir Maman, je regarde souvent ce quilt que j'aime énormément. Il est dans sa chambre, en face de son lit.
A bientôt :-)
Oh la, que d'émotions, trop d'émotions qui me font couler des larmes.
RépondreSupprimerCe projet 70273 n'en finit pas de faire ouvrir les cœurs, de donner l'occasion de raconter ce qui n'arrive pas à sortir d'habitude.
Tu sais Annie, nous sommes connectées... Merci pour ton récit.
Que dire de plus, sinon que ton quilt est merveilleux !
Je savais qu'un jour, la parution de cet article serait une évidence. La lecture des commentaires me remplit encore d'émotions... Merci de tes mots et de ta formidable énergie que tu apportes au travers de tout ce que tu soutiens dans le monde du patchwork.
SupprimerA la lecture de votre article, je suis bouleversée.
RépondreSupprimerVous avez eu l'idée et le courage de créer ce patchwork, il est tout en douceur, le résultat est apaisant.
Vous êtes vraiment douée !
Vic
Merci :-) Ce que j'aime c'est qu'un jour, faire un quilt pour Maman était une évidence! Et j'aime ces moments où ça sort de moi tout seul :-)
SupprimerComme Katell j'ai été bouleversée et j'ai pleuré. Magnifique hommage.
RépondreSupprimerC'est la puissance du monde des tissus! Nous sommes chanceuses de vivre dans ce monde-là :-)
SupprimerOh quel beau témoignage ..j'ai du aussi m'interrompre tant les larmes coulaient ..quelle belle preuve d'amour aussi pour ta maman .. Je vais jardiner car trop d'émotions et je penserai à Bernard et à ce patch d'amour fraternel et filial ..
RépondreSupprimerTu as raison Aline d'aller chercher de l'apaisement dans le travail de la terre. la nature est quelquefois rude mais sait aussi nous offrir de belles ressources!
SupprimerLa gorge serrée, belle histoire.... Kristine
RépondreSupprimerVous aussi êtes douée pour faire passer des choses dans vos quilts :-)
SupprimerC'est une belle histoire que tu as écrit là, un de ces récits qui font que presque toutes les familles ont vécu un drame et vécu avec le reste de leur vie; tu as mis en images ce vécu et c'et un moyen d'expression, donc un moyen thérapeutique. C'est magnifique!! J'ai rencontré il y a peu (à Collioure) une femme étonnante, maman d'un enfant hydrocéphale qui pourra continuer de vivre; cette difficulté a chamboulé la vie de sa maman et de son papa partis pour se séparer un jour, et que l'enfant a "recollé" par sa volonté de vivre MALGRE tout...Tout est superbe: bravo Annie! Bisous aussi!
RépondreSupprimerOui, dans beaucoup de familles il y a des histoires douloureuses souvent tues. Et qui impactent toute la famille. Le monde du tissu, de la création est effectivement un vrai outil thérapeutique. Pour moi, en tout cas, c'est sûr :-))) L'histoire que tu racontes est très touchante et positive. ca fait du bien! Bisous
SupprimerC'est une histoire très émouvante que tu nous racontes ici, et cela montre quelle personne sensible et généreuse tu es. De plus ce quilt est très joli, et c'est un bien merveilleux cadeau que tu puisses faire à ta maman, tu peux être fière de toi.
RépondreSupprimerMerci Marino. Tes mots me touchent profond, profond :-))
SupprimerQuelle belle symbolique ces deux chats enlacés, enserrés, encastrés... je ne sais pas...
RépondreSupprimerQuel beau geste et quelle belle réussite avec ces tissus si gais!
L'émotion, je n'en parle même pas; ma fille aînée est hydrocéphale, mais, née 30 ans après Bernard, elle est vivante. Ses premières années ne sont que de très mauvais souvenirs! Nous pouvons nous estimer heureux aujourd'hui d'avoir connu les progrès de la neurochirurgie.
Je voualis absolument des tissus gais, surtout pour l'enfant! L'émotion, je l'ai en lisant votre histoire et celle de votre fille. Bises douces pour vous, votre époux et elle..
SupprimerTon histoire est bouleversante, et tu as su trouver une manière de rendre hommage à ce frère et fils. Ton ouvrage est doux et gai! que de symboles réunis pour un apaisement enfin arrivé dans votre famille. Toute ma tendresse est pour vous, félicitations!
RépondreSupprimerMerci beaucoup, Annie :-)Que ma mère soit apaisée est vraiment important. Que de femmes vivent avec cette souffrance de l'enfant mort,non reconnu ou reconnu mais dont elles n'osent pas parler. La tendresse, je prends :-) Toujours :-)
Supprimergros bisous Annie
RépondreSupprimerBisous doux, Myriam :-)
SupprimerBeaucoup d’émotions dans cette création ! ta maman doit être vraiment apaisée. C'est très beau !
RépondreSupprimerMerci :-) Oui, elle l'a déjà énormément été quand je lui ai proposé ce projet et encore un peu plus quand je lui ai offert.
SupprimerComme beaucoup de celles et ceux qui ont lu ou liront ton histoire j'ai pleuré. Ton quilt est plein de douceur et de gaité. Merci pour ce témoignage.
RépondreSupprimerClaudine
Merci. Peut-être mon témoignage ouvrira des possibilités, des envies de paroles dans certaines familles qui souffrent ou ont souffert de situation similaire, approchante...
SupprimerTrès touchant, la tulipe !
RépondreSupprimerMerci, mon doudou et merci de m'avoir aidé à comprendre comment blogspot fonctionne, enfin, nous espérons avoir compris :-) Bisous
SupprimerLarmes qui coulent et gorge serrée,.....j'ai du mal à écrire.
RépondreSupprimerQuilt absolument magnifique d'émotionS, de symboles, de douceur, d'amour... de couleurs.
Chez nous aussi, il y aurait une petite soeur entre moi, aînée, et ma soeur..., erreur d'une sage-femme. Maman ne s'en est pas remise. Merci pour cet article.
Merci Dany pour tes mots qui me touchent. La douleur des mamans et des papas, on les oublie souvent car ils ne savent pas trop exprimer leur douleur, cette douleur reste. J'espère que les parents à qui ça arrive maintenant sont plus aidés. Dans le cas d'un enfant mort-né, sûrement. Dans le cas du décès d'un nouveau-né ou d'un jeune enfant, pas sûr.
SupprimerDepuis 6 ans, le début de septembre est une période difficile pour une amie: son fils s'est suicidé. Cette année a été particulièrement dure et je me sentais fort démunie face à sa peine. C'est dans ces circonstances que j'ai vu le patchwork chats et il s'est immédiatement imposé à mon esprit. J'ai réalisé un petit tableau avec 2 chats au clair de lune et je le lui ai envoyé. Il a été fort apprécié mais j'espère que, comme pour moi, il lui a apporté un peu de paix au coeur. Catherine
RépondreSupprimerIl est des messages qui font encore plus chaud au coeur que d'autres. Et le tien-vôtre en est bien sûr! Je suis très heureuse d'avoir été une aide, un déclencheur, bref de faire partie de ce monde où le patchwork,les tissus adoucissent une vie parfois rude. Merci de votre message :-)
SupprimerHistoire émouvante, Je ne l'avais pas lu. Le quilt est très beau, et plein de symbolisme. Merci d'avoir ouvert ton coeur.
RépondreSupprimerAna Maria,la prochaine fois, je t'écris en français :-) Merci pour ce que tu m'écris. Ce quilt est important pour ma mère et moi!
SupprimerC'est tellement beau ce que tu as fait et formidable de pouvoir apaiser un peu cette peine. Un merveilleux cadeau que tu lui as offert, bravo!
RépondreSupprimerMerci :-) Eh oui, c'est le pouvoir du patchwork. Moi-même, je suis étonnée de cette puissance!
SupprimerPs de mots, des larmes, jusqu'ou mène le patch ?
RépondreSupprimerSi un mot MERCI d'avoir partagé.
Merci.
Le patch peut permettre d'adoucir des douleurs, de partager des bonheurs... Merci du MERCI :-)
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